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1 juillet 2005

Repartir.

Bonjour. Surtout ne quittez pas.

Vous êtes sur le PREMIER billet d'un blogue, le plus ancien de tous les billets. Au lieu de lire la dernière élucubration du blogueur de céans, vous en lisez la plus vieille. Un peu comme si vous lisiez un livre, vous savez, ces trucs de vieux qu'on ouvre à la première page et qu'on jette à la deuxième, à moins de le lire jusqu'à la fin.

Voilà. Mon blogue est un truc de vieux. Un voyage que je raconte, qui commence ici quand il a commencé et même un peu avant, et qui finira quand j'aurai fini de l'écrire, le dernier jour ou peut-être un peu après mais je ne sais pas encore. Un voyage en Amérique.

On n'a pas idée de commencer au début et de finir à la fin, un blogue normal ne commence pas et chaque nouveau billet efface le précédent, chaque jour détruit la veille pour être englouti le lendemain. Si tu veux vivre ainsi, passe ton chemin, l'ami, ici on regarde en arrière, on hésite, on contemple, et le temps n'a pas de prise sur le temps. Il aura bien le temps, de toutes façons.

Alors si tu es pressé, ou si tu veux aller voir plus loin si j'y suis, tu peux aussi utiliser les marges de ce blogue comme tout blogue ordinaire. Il y a la marge des nouveaux billets qui t'amènera directement où je suis, si peu te chaud de savoir comment j'y suis, il y a la marge des cinq parties du voyages, il faut bien découper le passé en rondelles, d'épaisseurs inégales. Il y a le calendrier, qui durent bien plus longtemps que ne dura le voyage et qui, s'il ne dit pas le jour  où j'étais ici ni le jour où j'étais là-bas, te dira le jour où j'ai écrit sur ce que j'étais ici et le jour où j'ai écris sur ce qu'était là-bas. Il y a la marge des commentaires, qui vont, qui viennent, qui ponctuent mon passage comme les canettes, les vivats et les rires ponctuent le passage du coureur attardé dans le col.

Et si tu as le temps comme allié, si tu es fou allié, tu peux commencer au début et tout lire dans mon désordre chronologique, du premier billet au dernier, qui n'est pas encore écrit mais j'ai de l'avance sur toi.

__________________________________________________

Troisième tentative de mettre en ligne par blogue interposé mon voyage en Amérique. Ne doutons de rien. Faisons comme si. J'avais si bien commencé ailleurs, avant qu'un vent funeste n'éteigne ma chandelle. Au clair de la lune, je dois tout recopier avant de poursuivre, tout relire avant de connaître la suite. Il y a ainsi des canards qui sont toujours vivants.

Je crée ce nouveau blogue ici même. Patience, ce n'est pas tous les jours dimanche. Le début du voyage que je vais raconter existe déjà sur un autre site ; mais pas plus tard que ce matin il m'a fait la joie d'être devenu inaccessible pour d'impénétrables raisons informatiques. Nous le savons tous, désormais, Dieu n'existe pas, il a été remplacé par le tout aussi impénétrable informaticien de base.

Alors je tente de migrer ici qui m'a l'air accueillant, et je prépare le terrain.

Le début du voyage que je vais mettre en ligne dans les jours qui viennent est déjà connu, il a été écrit et diffusé, alors pourquoi recommencer ? C'est déjà assez la panique, le désordre de mes tentatives me fait perdre mon propre fil, alors permettez au pauvre unidimensionnel humain que je suis de tenter de tout ranger proprement.

Je ne vais pas tout disperser à droite et à gauche. Il me faut donc rapatrier ici tout ce qui a été semé ailleurs, une dizaine de messages, et tant pis pour la redondance. Ensuite, vous reprendrez le cours de l'histoire, si entre temps un autre incident irrémédiable n'est pas venu me couper sous le pied l'herbe de la grande prairie.

Voilà, ce message sert de préface, et de validation de la présentation du nouveau blogue. Merci, à bientôt.

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Commentaires
S
alors je prendrais le train, volontiers, est-ce que cela compte si je dis que je conçois l'inachèvement comme fin en soi ?
A
Bienvenue à bord, Sébastien.<br /> <br /> Hâte toi lentement, tu me rattraperas avant la fin, je retarde chaque jour un peu plus le moment impossible où il faudra écrire FIN.<br /> <br /> Sans parler des pannes d'écriture, comme celle-ci.
S
aucune déclinaison transitive pourtant ces mots happent la hâte d'un aperçu.<br /> pas de promesses : j'y reviendrai souvent.<br /> merci
M
Pour te permettre de vérifier si je suis suivie ... je ne regarde pas derrière, on ne sais jamais !
M
Je réussi tout à l'envers :-)
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