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1 juillet 2005

Une histoire Vai de Vai.

Ouvrez les guillemets.

Ma tondeuse est une Harley-Davidson.    10/03/2004.

Vai de Vai.            Hier il faisait beau, et j'entendais des bruits de tondeuses dans tout le quartier.
Et soudain je me suis dit: Pourquoi pas moi? Oui, et pourquoi est-ce que moi, vai kagai, je passerais pas la tondeuse dans mon jardin, où je commence à voir pousser une vraie prairie, vu que ça fait depuis qu'on s'est installés ici qu'elle pousse, sans que personne ne la coupe, ni ne la broute...   
Alors j'ai pris ma petite auto, et je suis partie tout droit chez Le Roi Pinpin, vous savez, le paradis des bricoleurs...             
Là, j'ai choisi une tondeuse, oui, moi toute seule, une belle tondeuse jaune rutilante, et je l'ai achetée, et je l'ai même portée avec mes petits bras pour la ramener à la voiture...  
Alors je suis rentrée chez moi, le cœur en fête, et j'entendais toutes les autres tondeuses ronronner dans le quartier. Je brûlais d'impatience de mêler le bruit de ma machine à ce joli chœur.             
Je me précipitai donc sur le carton, et là, surprise! La tondeuse était vendue démontée. Et le montage semblait assez technique. Mais poussée par l'aiguillon du désir, je me suis mise à la tâche aussitôt. A la fin de la fiche de montage, ils précisaient bien de penser à mettre les roues en place et à les visser. Je me suis dit que cette fiche de montage m'était donc à fait accessible et complètement adaptée à mon niveau technique. Et voilà, ni une ni deux, la jolie tondeuse jaune est montée. Je l'ai ensuite fait rouler doucement vers la pelouse (le champ d'herbes que nous appelons pelouse) et je l'ai contemplée, trônant de tout son jaune au milieu de cette verdure qu'elle allait couper.                
Je l'ai branchée, la mise en route fut facile, comme indiqué dans le mode d'emploi.       
Et hop! Me voilà partie, à pousser fièrement mon engin qui coupait l'herbe du jardin, mêlant son doux ronron aux ronflements des tondeuses voisines.          
Et je dois avouer qu'en poussant doucement mon engin ronflant, que j'avais assemblé de mes mains, mon coeur palpitait de plaisir. Oui, je conduisais ma tondeuse jaune comme d'autres conduisent une Harley, et je dois dire que je jubilais intérieurement, je vibrais d'un sentiment de puissance démesurée.             
Pour un peu, je serais partie à la conquête du monde.

Fermez les guillemets.

Voili voilou, à moi maintenant, à nous deux l’Amérique.

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